Qu’est-ce qu’une fraternité de prêtres ?

Dans sa lettre pastorale du 26 mai 2024, Monseigneur Matthieu Dupont appelait la Mayenne a un renouveau de la mission paroissiale. Dans cet esprit, une fraternité de prêtres a bien voulu témoigner.

Ces prêtres reconnaissent d’emblée être très sollicités, et heureusement, mais constatent qu’il faut mettre en place des moyens très concrets pour vivre leur vie presbytérale. La fraternité est ainsi le point d’appui pour répondre à l’appel de l’Évangile.

 

Une des premières fraternités qui se vit dans le diocèse réside dans le service de protection sociale des prêtres. En effet, une personne et une équipe de prêtres visiteurs de leurs confrères accompagnent toutes les étapes de la vie des prêtres, notamment les aléas de santé. C’est un acte concret de la vie de famille du diocèse.

 

La fraternité de prêtres s’enracine dans le sacrement de l’ordre reçu. Un des prêtres témoigne des « équipes de vie » connues au séminaire qui l’ont aidé à se situer comme prêtre depuis 45 ans.

 

Ces frères prêtres rappellent unanimement que nous sommes tous frères, prêtres et laïcs, et qu’ils ont besoin de vivre cette fraternité avec tout le monde, prenant même l’exemple de l’arrivée du nouvel évêque :

 

« Notre nouvel évêque est un frère, pas un père, mais un frère. »

 

« Monseigneur nous stimule« , ajoute-t-il. Force est de constater que la fraternité de prêtres est un moyen de soutenir la mission et qu’il est besoin de l’organiser, sous peine de péricliter.

 

« La fraternité nourrit la mission et la mission renforce la fraternité. »

Dans nos espaces ruraux, des fraternités de proximité se développent et ces prêtres souhaitent donner l’exemple les premiers pour en donner le goût à leurs frères et sœurs laïcs.

 

Au quotidien, ces prêtres se soutiennent et s’encouragent. Ils échangent sur leurs projets pastoraux, réfléchissent ensemble à leurs besoins et portent dans la prière les joies et les épreuves de chacun. Ils témoignent que la fraternité est non seulement requise mais indispensable si l’on veut être missionnaire dans notre monde tel qu’il est aujourd’hui.

 

C’est à trois voix qu’ils concluent cette entrevue :

 

« On accompagne, on s’accompagne et on est très accompagné. »

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