Rencontre des équipes ACI le 11 février
Une rencontre de toutes les équipes de la Mayenne le 11 février
- L’ACI vous donne rendez-vous le dimanche 11 février prochain, à Château-Gontier, pour participer à leur Agora sur le thème de la communication non violente.
- 11h00 : Messe en l’église de Saint-Rémi suivi d’un pot et d’un échange avec les paroissiens
- 13h00 : Repas tiré du sac dans la salle paroissiale 6 place Saint-Jean (dessert et boissons offerts par l’ACI)
- 14h15 : Intervention de Anne Ruellan, formatrice certifiée du CNVC
Pour faciliter l’organisation de la journée, merci de dire si vous avez l’intention de participer avec le QR code ci-dessous (flasher ou cliquer).
Chaque année, l’Action Catholique des Milieux Indépendants propose un thème d’enquête qui sert de fil conducteur pour leurs réunions d’équipe. Une rencontre est organisée le 11 février.
Cette année, c’est le thème de la Justice qui a été retenu et à l’occasion de cet article, l’ACI de la Mayenne nous propose de regarder ensemble ce qu’est la justice des hommes et la justice divine.
La justice désigne à la fois un principe moral, une vertu, l’exercice d’une activité et une institution ; son étymologie est latine : « justicia », de « justus » signifiant ce qui est conforme au droit, équitable. Mais la notion de droit est ambiguë ; tantôt le droit renvoie à des lois propres à une société, tantôt il renvoie à une exigence spirituelle ou morale.
Le Christ, par son exemple de vie, est venu bousculer le principe de justice que les hommes de son époque appliquaient. Ainsi, bien que la société condamnait et rejetait les pêcheurs, les prostitués, Jésus a osé aller à leur rencontre et à même mangé avec eux. Jésus a ainsi été à contre-courant de ce que le monde croyait juste : par ces actes, il a montré un autre chemin de justice. Cette nouvelle voix, Jésus la confirme dans les Béatitudes, lorsqu’il déclare : « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice car ils seront rassasiés ».
Il nous faut donc réfléchir au sens de la justice à laquelle Jésus nous ouvre la voix.
En venant sur terre, Jésus nous rappelle l’Amour inconditionnel du Père pour chacun d’entre nous. Ainsi, si Dieu est amour, chacun doit être respecté dans sa dignité. Exclure une personne semble donc contraire à la justice divine. Pour autant, nous sommes tous attachés à notre sécurité, au sentiment de justice et prompts à dénoncer les injustices. Ainsi, si une prison peut être regardé comme un lieu d’exclusion d’un homme vis-à-vis de la société, elle est également le moyen de protéger la société d’un homme qui a commis le mal et a été dangereux pour le monde. Il nous faut donc prendre de la hauteur et regarder ce qu’il nous reste à faire pour satisfaire notre désir de justice et dans un même temps, répondre à l’appel de Jésus à aimer inconditionnellement nos frères. En somme, comment concilier la justice humaine et la justice divine ?
Le juste et l’injuste co-existent en chacun de nous depuis le péché originel, dans nos relations, dans notre société, dans notre Eglise… Mais regarder, s’inspirer de la vie de Jésus nous permet d’apprendre à choisir le Bien, la Justice plutôt que le repli sur soi et l’égoïsme. Ainsi, Jésus a pris le temps de regarder pendant sa vie terrestre, toutes les personnes : il est attentif à la vie fragile, son regard est plein d’amour. Jésus nous invite à notre tour à porter ce même regard sur les personnes qui nous entourent. Ainsi, nous pouvons mettre en pratique dans nos communautés ecclésiales des initiatives pour apprendre ensemble à regarder avec amour nos frères et sœurs. Par exemple, dans notre diocèse, des paroissiens apprennent ce chemin grâce à un partenariat avec la Maison d’arrêt de Laval. Regarder et prendre soin des personnes qui nous entourent peut prendre diverses formes : visiter une personnes malades, offrir du temps à des résidents d’une maison de retraite… Vivre la justice divine sur terre est à la portée de tous.
Ainsi, à l’image de ce qui peut se vivre dans les rencontres avec l’ACI, prenons le temps aujourd’hui de citer des exemples de geste, de situations ou de personnes qui nous redonnent foi en la Justice sur terre.
C’est quoi l’ACI ?
L’ACI est une experience à vivre ! Ainsi, par équipe, des chrétiens se rencontrent pour apprendre à regarder, discerner et transformer les décisions de leur vie dans le monde avec le prisme de la Parole de Dieu.
En 1941, Marie-Louis Monnet, fondatrice de l’ACI, consciente du rôle majeur des laïcs pour évangéliser la société, crée l’Action Catholique des Milieux Indépendants. Elle est la sœur de Jean Monnet, un des pères fondateurs de l’Europe.
L’ACI s’inscrit dans la grande famille des mouvements d’action catholique, instamment recommandés par le Concile Vatican II.
L’ACI compte aujourd’hui environ
10 000 membres en France répartis en 1 000 équipes.
En Mayenne, il existe 6 équipes qui réunissent environ une cinquantaine de personnes.