Deux jeunes ont rejoint le Jubilé des Jeunes à Rome… à vélo !
Pour vivre l’Année jubilaire, Constant et Cyriaque, deux amis, dont l’un est originaire de Château-Gontier en Mayenne, ont choisi un moyen de locomotion peu ordinaire pour ce genre de voyage : le vélo ! Ils ont parcouru plus de 1650 kilomètres et quelques 12 500 mètres d’ascension pour rejoindre Rome, où se tient le Jubilé des Jeunes.
Après Lourdes... Rome !
L’an dernier déjà, les deux amis avaient relié Lourdes à vélo. Cette année, ils ont décidé de repartir, mais avec un défi encore plus grand : franchir les Alpes, traverser la France et l’Italie, jusqu’à la Ville éternelle.
« On voulait faire un effort pour notre foi, vivre simplement, à la manière des pauvres. », confie Constant.
Tout au long du périple, les deux jeunes ont adopté un rythme de vie marqué par la prière, la sobriété… et la confiance en la Providence.
« Nous n’avons jamais eu à chercher longtemps un endroit où dormir. À chaque fois, nous avons fait de magnifiques rencontres. »
Au coeur du voyage, des doutes
Le voyage n’a pas été sans épreuves.
L’une des étapes les plus difficiles : l’ascension du Mont-Cenis, sous un vent de face, une pluie battante… et même un orage.
« À ce moment-là, on a douté. On avait perdu le fil de la prière et on commençait à désespérer. Mais en arrivant au sommet, le ciel s’est dégagé. Il faisait grand bleu. C’était une vraie récompense ! »
Après cette étape marquante, ils ont été accueillis par deux laïques consacrées à Suse (Italie), dont l’accueil, tout en simplicité, les a profondément édifiés.
« Nous sommes, ce jour-là, passés par toutes les émotions… et c’est cela, finalement, le vrai but du pèlerinage : lâcher prise pour faire confiance au Christ »
L'arrivée dans la cité éternelle
Arrivés à Rome, ils ont pu participer au Jubilé aux côtés de jeunes venus du monde entier. Ils ont croisé le groupe en pèlerinage du diocèse de Laval, qui les a même accueillis pour une nuit dans leur hôtel à Rome. Sur place, ils ont aussi pu « rencontrer » de nombreux saints à travers les reliques exposées pour l’occasion — Saint Philippe Néri, Sainte Thérèse… — et accomplir la démarche jubilaire afin de recevoir l’indulgence plénière.
« C’était une expérience spirituelle très forte. Nous rentrons fatigués, mais profondément ressourcés. »
