Aumônerie des prisons
L’équipe est constituée de trois aumôniers :
- Eric PETIT – laïc, responsable de l’équipe
- Gonzague LE NAIL – laïc
- Dominique LELIEVRE, diacre
Présentation du projet
« Chaque fois que je franchis le seuil d’une prison, pour une célébration ou pour une visite, je me demande toujours : pourquoi eux et pas moi ? » … (Pape François)
L’équipe d’aumônerie est envoyée en mission dans ces lieux où passent pour un temps de plus en plus long, des hommes et des femmes profondément marqués par l’échec et l’exclusion. Elle y témoigne, auprès de tous, de l’Évangile, dans les rencontres individuelles, dans les réunions de groupe, dans les célébrations.
L’aumônerie catholique des prisons est présente tous les jours de la semaine (sauf le samedi) à la Maison d’Arrêt de Laval.
L'aumônerie de la prison veut être :
Une prise en compte de l’Humanité de ces hommes détenus..
"Quel que soit votre délit vous restez des hommes. C'est sur cela que vous pourrez construire votre vie. "
Témoigner d'une Église servante
- Avant de voir en eux des détenus, voir les hommes qu’ils sont.
- Voir ce qui germe et progresse en eux, par eux, avec eux.
- Responsabiliser par rapport aux victimes.
- Vivre une présence à tous les personnels de la prison.
- Rester en lien avec ceux qui accueillent les familles.
- Les écouter, leur donner la parole, refuser de les enfermer dans leur passé.
- Vivre le « de part et d’autre », favoriser le lien entre eux, avec l’exterieur, avec les réseaux et associations qui gravitent autour de l’incarcération.
- Eveiller l’attention aux plus pauvres : malades, indigents, étrangers, exclus.
« J’étais un étranger et vous m’avez accueilli, nu et vous m’avez vêtu, malade et vous m’avez visité, en prison et vous êtes venu me voir… Quand nous est-il arrivé de te voir étranger et de t’accueillir, nu et de te vêtir ? Quand nous est-il arrivé de te voir malade ou en prison, et de venir te voir ? En vérité, je vous le déclare, chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits, qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » (Mat 25, 35-36, 38-40)