Mariage

Le mariage entre un homme et une femme baptisés, vivant de la foi chrétienne, est un sacrement s’il est décidé librement, voulu comme unique et définitif, c’est-à-dire jusqu’à la mort, et ouvert à l’accueil des enfants. Le sacrement du mariage donne aux époux la grâce de renforcer et perfectionner leur amour, d’affermir leur unité indissoluble et de se sanctifier dans leur vie familiale.

 

Le mariage doit être célébré publiquement par l’échange des consentements : l’engagement public et libre des époux l’un envers l’autre. La célébration se fait normalement devant l’assemblée chrétienne, les témoins et le curé, ou un prêtre un diacre, délégués par lui. Le célébrant appelle la bénédiction de Dieu sur les époux et leur foyer.

Le sacrement est un don de Dieu, l’Eglise ne se reconnaît donc pas le pouvoir d’annuler ce don. Quelqu’un qui a réellement reçu le sacrement de mariage ne peut pas se marier une seconde fois après son divorce. S’il le fait, il demeure membre de l’Eglise, puisque le don du baptême ne peut être annulé, mais il entre dans une rupture de vie sacramentelle tant qu’il ne peut pas recourir au sacrement de Pénitence.

VOUS AVEZ PASSE DU TEMPS :
– Pour acquérir un savoir-faire professionnel ,
– Pour vous entraîner à un sport,
– Pour jouer d’un instrument de musique,
– Pour pratiquer une langue étrangère…

Alors, pour vous engager dans le mariage,
Pour construire votre couple et votre famille :

PRENEZ LE TEMPS DE VOUS PRÉPARER

 Les centres de préparation au mariage de la Mayenne vous proposent des journées, à des dates différentes, en plusieurs lieux du département pour vous aider à préparer votre mariage.

Dès que le couple est déterminé sur la date du mariage, il convient de prendre contact avec la paroisse de l’un ou de l’autre, même si traditionnellement c’est plutôt dans la paroisse de la fiancée que le mariage est célébré. Prévenir trois mois avant la date du mariage est un peu court. En parler plus tôt permet d’avoir tout son temps pour la réflexion, la préparation de la célébration, et de s’assurer que l’église paroissiale est bien disponible.

Les renseignements officiels demandés sont les suivants : un extrait d’acte de naissance daté de moins de trois mois, délivré par la mairie du lieu de naissance de chacun ; la date et le lieu du baptême pour ceux qui ont reçu ce sacrement afin de permettre au célébrant (prêtre ou diacre) de se procurer à temps les copies d’acte de baptême ; le certificat de mariage civil s’il a eu lieu un autre jour que le mariage religieux sinon il sera à remettre au célébrant au début de la célébration religieuse.

La préparation au mariage diffère selon les paroisses. Habituellement, elle se déroule sur plusieurs rencontres avec un prêtre ou un diacre selon le cheminement de réflexion du couple, aux heures et convenance de chacun. Il est souhaitable que le prêtre ou le diacre qui prépare le mariage soit celui qui le célèbre mais ce n’est pas toujours possible.

Le couple qui veut se marier peut aussi participer, avec d\’autres couples, à des rencontres du CPM (Centre de Préparation au Mariage) animées par des laïcs mariés. L’accompagnateur de la préparation communique les dates et lieux de formation du CPM aux intéressés. C’est une bonne occasion d’entrer en dialogue avec d’autres couples.

Oui, un mariage où n’est pas célébrée la messe (eucharistie) est un mariage valide, reconnu authentique par l’Eglise. La messe et le mariage sont deux sacrements distincts qui ont leur propre signification. Ils peuvent se célébrer séparément mais ils ne sont pas sans lien dans leur signification spirituelle. La messe est le sacrement de l’Alliance, où Dieu fait don du Corps eucharistique de son Fils pour la vie du monde. De même, le mariage est sacrement de l’Alliance, mais ici entre deux personnes humaines qui font le choix libre de se donner l’un à l’autre pour la vie.

Il est important de se rappeler ce qui fait le mariage chrétien : c’est l’échange, devant témoins, des consentements des époux qui, ensemble, font alliance avec Dieu. La bénédiction du célébrant atteste de ce don irrévocable entre les époux qui veulent s’ouvrir aux appels de Dieu dans leur vie.

En principe, il est possible de se marier à l’église avec une personne non catholique. Si le conjoint est non-catholique mais chrétien ou non-catholique et non-chrétien, le célébrant du mariage fait les démarches nécessaires pour que la célébration ait lieu. Des raisons peuvent intervenir qui ne permettent pas la célébration à l’église. Elles varient selon les cas rencontrés. Par exemple : si le conjoint non-catholique s’oppose à l’éducation chrétienne des futurs enfants, ou bien n’accepte pas la conception du mariage catholique, il y a là matière à s’interroger !

Non, il n’est pas possible à une personne divorcée, déjà mariée une première fois à l’Eglise, de se remarier religieusement.

Pour l’Eglise le premier mariage demeure toujours valide. Cette position de l’Eglise est difficilement reçue dans notre société contemporaine. Cependant, elle ne fait que reprendre la parole évangélique :  » ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas « .

Dans certains lieux, des temps de prière sont proposés au couple dont l’un des membres est divorcé, mais ces temps de prière ne sont pas une célébration du sacrement de mariage. Au nom du baptême cette prière peut avoir lieu car une personne divorcée est toujours membre de la communauté chrétienne.

Si le premier mariage était seulement civil, il est parfois possible de célébrer un mariage à l’Eglise.

Pour cela, prendre contact avec un prêtre ou un diacre, pour en discuter et voir les démarches à envisager.

La perte d’un conjoint est toujours une épreuve dont le temps n’efface jamais complètement la souffrance. En parler avec d’autres peut aider à soulager sa peine. Se retrouver entre chrétiens peut apporter également un réconfort spirituel. Des mouvements d’Église portent ce souci fraternel d’accompagner ceux et celles qui traversent cette épreuve. Dans le département de la Mayenne des veuves et des veufs apprécient de se retrouver dans le mouvement « Espérance et Vie ». Vous pouvez demander des renseignements à votre paroisse ou à la Maison diocésaine.