« Ma royauté n’est pas de ce monde. »

Dimanche 24 novembre, l’Église fête la solennité du Christ-Roi, mais savons-nous bien Qui nous fêtons ?

La solennité du Christ-Roi se fête le 34ème dimanche du temps ordinaire et le dernier dimanche de l’année liturgique. C’est le Pape Pie XI qui instaure cette fête en 1925, initialement le dernier dimanche d’octobre. Le Concile Vatican II lui donne un sens différent et le place en clôture du calendrier liturgique.

Rappelons que « solennité » vient du latin sollemnitas qui signifie « fête solennelle », plus précisément, liturgiquement, une solennité est le degré supérieur de célébration des fêtes. Pâques est la solennité des solennités.

À la suite de la question que pose Pilate au procès de Jésus à Jérusalem : de quelle royauté s'agit-il ?

Les lectures du jour enrichissent et explicitent le sens profond de cette célébration.  « Le Seigneur est Roi », chante le psalmiste, « sa royauté […] ne sera pas détruite » nous dit Samuel, tandis que le disciple Bien-Aimé proclame dans l’Apocalypse « Je suis […] le souverain de l’Univers ». « Ma royauté ne vient pas de ce monde », dit Jésus dans l’Évangile de Jean.

 

Cette solennité honore la royauté spirituelle du Christ et proclame que tout est transformé par Sa mort et Sa Résurrection. Aussi sommes-nous appelés à Le rejoindre au Royaume des Cieux, mais au quotidien, acceptons-nous son droit de régner sur nous, dans nos vies, dans nos activités ? Il est le Roi de toute humilité qui ne règne que sur ce qu’on lui offre. Sommes-nous capables de dire, comme Lui, « Que Ta volonté soit faite ? »

Mettons-nous à la suite du Roi de l’Univers !

Alors, en ce jour, adorons le Christ, Roi de l’Univers, « venu rendre témoignage à la vérité ».

Rendons grâce, avec toute la Création, pour toutes les facettes de son mystère que nous avons pu découvrir au long de l’année liturgique.

Demandons-Lui pardon de ne pas l’avoir suffisamment mis au centre de notre vie au long de l’année écoulée.

Et enfin, donnons-nous à Lui pour que l’année qui s’ouvre nous aide à laisser œuvrer sa puissance dans nos vies.

Les lectures de ce dimanche que l’on peut méditer

1ère lecture : Lecture du livre du prophète Daniel, (Dn 7, 13-14)

Moi, Daniel, je regardais, au cours des visions de la nuit, et je voyais venir, avec les nuées du ciel, comme un Fils d’homme ; il parvint jusqu’au Vieillard, et on le fit avancer devant lui.
Et il lui fut donné domination, gloire et royauté ; tous les peuples, toutes les nations et les gens de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle, qui ne passera pas, et sa royauté, une royauté qui ne sera pas détruite.

 

Psaume (Ps 92 (93), 1abc, 1d-2, 5)

 

R/ Le Seigneur est roi ; il s’est vêtu de magnificence. 

Le Seigneur est roi ;
il s’est vêtu de magnificence,
le Seigneur a revêtu sa force.

 

Et la terre tient bon, inébranlable ;
dès l’origine ton trône tient bon,
depuis toujours, tu es.

 

Tes volontés sont vraiment immuables :
la sainteté emplit ta maison,
Seigneur, pour la suite des temps.

 

2ème lecture : Lecture de l’Apocalypse de Saint Jean, (Ap 1, 5-8)

 

À vous, la grâce et la paix, de la part de Jésus Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, le prince des rois de la terre.

À lui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, qui a fait de nous un royaume et des prêtres pour son Dieu et Père, à lui, la gloire et la souveraineté pour les siècles des siècles. Amen. 


Voici qu’il vient avec les nuées, tout œil le verra, ils le verront, ceux qui l’ont transpercé ; et sur lui se lamenteront toutes les tribus de la terre. Oui ! Amen ! Moi, je suis l’Alpha et l’Oméga, dit le Seigneur Dieu, Celui qui est, qui était et qui vient, le Souverain de l’univers.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean, (Jn 18, 33b-37)

 

En ce temps-là, Pilate appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? » Pilate répondit : « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? » Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. » Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. »

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