Les prières chrétiennes
Qu’est-ce que la prière ?
La prière est essentielle à la vie du croyant. On prie souvent pour demander quelque chose à Dieu, mais on peut aussi prier pour louer, remercier, dire à Dieu qu’on l’aime. On prie ensemble ou seul, les uns pour les autres… Il existe des milliers de prières. Mais on peut prier avec nos mots à nous.
On peut confier aussi des intentions de prières, c’est-à-dire demander à quelqu’un de prier pour nous ou pour quelqu’un ou pour quelque chose qui nous tient à coeur.
Pour confier une intention de prière au sanctuaire de Pontmain
Pour vous aider, nous vous proposons des prières. Elles sont classées dans différentes catégories.
Au cœur de la prière de l’Église : les psaumes
Un psaume est un texte poétique composé de plusieurs versets. Priés, chantés, criés, ou médités, les 150 psaumes ont un rôle important dans la prière liturgique juive et chrétienne. Ils couvrent tous les aspects de la prière : louange, action de grâce, prière de demande, appel dans la détresse. En fait, ils révèlent l’humanité, corps, âme et esprit. Prier avec les psaumes est magnifique, apaisant, encourageant.
Signe de croix
In nomine Patris
et Filii
et Spiritus Sancti. Amen
Notre Père
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton Nom soit sanctifié,
que ton Règne vienne,
que ta volonté soit faite,
sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour,
pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi
à ceux qui nous ont offensés,
et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du Mal.
Amen.
Pater noster, qui es in caelis
sanctificetur nomen tuum
adveniat regnum tuum
fiat voluntas tua
sicut in caelo et in terra.
Panem nostrum quotidianum da nobis hodie
et dimitte nobis debita nostra
sicut et nos dimittimus
debitoribus nostris
et ne nos inducas in tentationem
sed libera nos a Malo.
Amen.
Je vous salue, Marie
Je vous salue, Marie, pleine de grâce ;
le Seigneur est avec vous ;
vous êtes bénie entre toutes les femmes ;
et Jésus,
le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
priez pour nous, pauvres pécheurs,
maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen.
Ave, Maria, gratia plena,
Dominus tecum.
Benedicta tu in mulieribus,
et benedictus fructus ventris tui,
Iesus.
Sancta Maria, Mater Dei,
ora pro nobis peccatoribus,
nunc et in hora mortis nostrae.
Amen.
Gloire au Père
Gloire au Père,
et au Fils,
et au Saint-Esprit.
Comme il était au commencement,
maintenant et toujours
et dans les siècles des siècles.
Amen.
Gloria Patri
et Filio
et Spiritui Sancto.
Sicut erat in principio,
et nunc et semper
et in saecula saeculorum.
Amen
Je crois en Dieu
Le Symbole des apôtres, appelé ainsi parce qu’il est considéré comme le résumé fidèle de la foi des apôtres.
Je crois en Dieu,
le Père tout-puissant,
créateur du ciel et de la terre ;
et en Jésus-Christ,
son Fils unique, notre Seigneur,
qui a été conçu du Saint-Esprit,
est né de la Vierge Marie,
a souffert sous Ponce Pilate,
a été crucifié,
est mort et a été enseveli,
est descendu aux enfers,
le troisième jour est ressuscité des morts,
est monté aux cieux,
est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant,
d’où il viendra juger les vivants et les morts.
Je crois en l’Esprit-Saint,
à la sainte Eglise catholique,
à la communion des saints,
à la rémission des péchés,
à la résurrection de la chair,
à la vie éternelle.
Amen.
Credo in Deum,
Patrem omnipotentem,
Creatorem caeli et terrae.
Et in Iesum Christum,
Filium eius unicum,
Dominum nostrum:
qui conceptus est de Spiritu Sancto,
natus ex Maria Virgine,
passus sub Pontio Pilato,
crucifixus, mortuus, et sepultus,
descendit ad inferos,
tertia die resurrexit a mortuis,
ascendit ad caelos,
sedet ad dexteram Dei Patris omnipotentis,
inde venturus est iudicare vivos et mortuos.
Credo in Spiritum Sanctum,
sanctam Ecclesiam catholicam,
sanctorum communionem,
remissionem peccatorum,
carnis resurrectionem,
vitam aeternam.
Amen.
La prière du chapelet
On commence par le Signe de Croix : « Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen. »
Puis, on redit notre foi avec la prière du Je Crois en Dieu.
Sur le Premier grain, on dit le Notre Père puis sur les trois grains suivants : trois Je vous salue Marie et le Gloire au Père, hommage d’amour et d’adoration à la Trinité.
« Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit,
comme il était au commencement, maintenant et toujours
dans les siècles des siècles. Amen. »
Puis on médite avec Marie un événement de la vie du Christ (appelés mystères, ils évoquent des moments de grande joie, de souffrance ou de gloire de la vie du Christ), éventuellement à l’aide d’un extrait de l’Écriture Sainte, en récitant :
un Notre Père,
dix Je vous salue Marie suivi du
Gloire au Père qui termine chaque dizaine.
On répète cette série 5 fois en suivant les grains sur le chapelet.
A l’intérieur de chaque mystère, on peut ajouter au nom de Jésus une brève méditation (ou clausule) en rapport avec le mystère médité.
Par exemple, « Jésus présenté au Temple » ou « Jésus flagellé » ou encore « Jésus ressuscité ».
On peut aussi porter toutes les intentions de prière qui nous ont été confiées.
Les mystères joyeux
En contemplant le Ressuscité, le chrétien redécouvre les raisons de sa propre foi (cf. 1 Co 15,14), et il revit la joie non seulement de ceux à qui le Christ s’est manifesté – les Apôtres, Marie-Madeleine, les disciples d’Emmaüs –, mais aussi la joie de Marie, qui a dû faire une expérience non moins intense de la vie nouvelle de son Fils glorifié.
Ils sont médités le mercredi et le dimanche.
la Résurrection
Fruit du mystère : vivre en homme nouveau.
« Le premier jour de la semaine, de grand matin, les femmes se rendirent au sépulcre, portant des aromates qu’elles avaient préparés. Elles trouvèrent la pierre roulée sur le côté du tombeau. Elles entrèrent, mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. Elles ne savaient que penser, lorsque deux hommes se présentèrent à elles, avec un vêtement éblouissant. Saisies de crainte, elles baissaient le visage vers le sol. Ils leur dirent : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? Il n’est pas ici, il est ressuscité. » Lc 24, 1-6
l’Ascension
Fruit du mystère : aspirer aux choses d’en haut.
« Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu. » Mc 16, 19
la Pentecôte
Fruit du mystère : se laisser guider par l’Esprit.
« Quand arriva le jour de la Pentecôte, au terme des cinquante jours, ils se trouvaient réunis tous ensemble. Soudain un bruit survint du ciel comme un violent coup de vent : la maison où ils étaient assis en fut remplie tout entière. Alors leur apparurent des langues qu’on aurait dites de feu, qui se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux. Tous furent remplis d’Esprit Saint : ils se mirent à parler en d’autres langues, et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit. » Ac 2, 1-4
l’Assomption
Fruit du mystère : demander la grâce d’une bonne mort.
« Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! » Lc 1, 48-49
le Couronnement de la Vierge Marie
Fruit du mystère : se confier à la Vierge Marie.
« Un signe grandiose apparut dans le ciel : une Femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles. » Ap 12, 1
Les mystères lumineux
Cette série de Mystères du Rosaire a été proposée par saint Jean-Paul II en 2002. Ils permettent « de prendre en compte les mystères de la vie publique du Christ entre le Baptême et la Passion. » Passant de l’enfance de Jésus et de la vie à Nazareth à sa vie publique, ils amènent à contempler ces mystères que l’on peut appeler, à un titre spécial, “mystères de lumière”. Chacun de ces mystères est une révélation du Royaume désormais présent dans la personne de Jésus.
Ils sont médités le jeudi.
le Baptême du Christ dans le Jourdain
Fruit du mystère : raviver en nous la grâce de notre baptême.
« Dès que Jésus fut baptisé, il remonta de l’eau, et voici que les cieux s’ouvrirent : il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et des cieux, une voix disait : » Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie. « » Mt 3,16-17
le miracle de Cana
Fruit du mystère : l’amour de l’Église
« Le troisième jour, il y eut un mariage à Cana de Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au mariage avec ses disciples. Or, on manqua de vin. La mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont pas de vin. » Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue. » Sa mère dit à ceux qui servaient : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le. » » Jn 2, 1-5
l’annonce du Royaume
Fruit du mystère : la conversion
« Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. » Mc 1, 15
la Transfiguration
Fruit du mystère : la grâce d’une vie intérieure
« Six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmène à l’écart, sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière. » Mt 17, 1-2
l’Institution de l’Eucharistie
Fruit du mystère : la foi en la présence réelle
« Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit et, le donnant aux disciples, il dit : « Prenez, mangez : ceci est mon corps. » » Mt 26, 26
Les mystères douloureux
Ce cycle choisit certains moments de la Passion et incite la personne qui prie à les fixer avec le regard du cœur et à les revivre. Depuis toujours la piété chrétienne, spécialement pendant le Carême à travers la pratique du chemin de Croix, s’est arrêtée sur chaque moment de la Passion, comprenant que là se trouve le point culminant de la révélation de l’amour et que là aussi se trouve la source de notre salut.
Ils sont médités le mardi et le vendredi.
l’agonie au Jardin des Oliviers
Fruit du mystère : redire son Fiat au Père.
« Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas pour prier. » Il emmena Pierre, ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, et il commença à ressentir tristesse et angoisse. Il leur dit alors : « Mon âme est triste à en mourir. Restez ici et veillez avec moi. » Allant un peu plus loin, il tomba face contre terre en priant, et il disait : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux. » » Mt 26, 36-39
la flagellation
Fruit du mystère : avoir confiance en Dieu.
« Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu’il soit flagellé. Les soldats tressèrent avec des épines une couronne qu’ils lui posèrent sur la tête ; puis ils le revêtirent d’un manteau pourpre. Ils s’avançaient vers lui et ils disaient : « Salut à toi, roi des Juifs ! » Et ils le giflaient. » Jn 19,1-3
le couronnement d’épines
Fruit du mystère : rester humble.
« Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans la salle du Prétoire et rassemblèrent autour de lui toute la garde. Ils lui enlevèrent ses vêtements et le couvrirent d’un manteau rouge. Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne, et la posèrent sur sa tête ; ils lui mirent un roseau dans la main droite et, pour se moquer de lui, ils s’agenouillaient devant lui en disant : « Salut, roi des Juifs ! » » Mt 27, 27-29
le portement de croix
Fruit du mystère : prendre sa croix de tous les jours.
« Et ils réquisitionnent, pour porter sa croix, un passant, Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus, qui revenait des champs. Et ils amènent Jésus au lieu dit Golgotha, ce qui se traduit : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire). » Mc 15, 21-22
la crucifixion et la mort de Jésus sur la croix
Fruit du mystère : brûler d’amour pour Dieu.
« Lorsqu’ils furent arrivés au lieu dit : Le Crâne (ou Calvaire), là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche. Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » (…) C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ; l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure, car le soleil s’était caché. Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu. Alors, Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Et après avoir dit cela, il expira. » Lc 23, 32-33, 44-46
Les mystères glorieux
Ce cycle choisit certains moments de la Passion et incite la personne qui prie à les fixer avec le regard du cœur et à les revivre. Depuis toujours la piété chrétienne, spécialement pendant le Carême à travers la pratique du chemin de Croix, s’est arrêtée sur chaque moment de la Passion, comprenant que là se trouve le point culminant de la révélation de l’amour et que là aussi se trouve la source de notre salut.
Ils sont médités le mardi et le vendredi.
l’agonie au Jardin des Oliviers
Fruit du mystère : redire son Fiat au Père.
« Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas pour prier. » Il emmena Pierre, ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, et il commença à ressentir tristesse et angoisse. Il leur dit alors : « Mon âme est triste à en mourir. Restez ici et veillez avec moi. » Allant un peu plus loin, il tomba face contre terre en priant, et il disait : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux. » » Mt 26, 36-39
la flagellation
Fruit du mystère : avoir confiance en Dieu.
« Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu’il soit flagellé. Les soldats tressèrent avec des épines une couronne qu’ils lui posèrent sur la tête ; puis ils le revêtirent d’un manteau pourpre. Ils s’avançaient vers lui et ils disaient : « Salut à toi, roi des Juifs ! » Et ils le giflaient. » Jn 19,1-3
le couronnement d’épines
Fruit du mystère : rester humble.
« Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans la salle du Prétoire et rassemblèrent autour de lui toute la garde. Ils lui enlevèrent ses vêtements et le couvrirent d’un manteau rouge. Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne, et la posèrent sur sa tête ; ils lui mirent un roseau dans la main droite et, pour se moquer de lui, ils s’agenouillaient devant lui en disant : « Salut, roi des Juifs ! » » Mt 27, 27-29
le portement de croix
Fruit du mystère : prendre sa croix de tous les jours.
« Et ils réquisitionnent, pour porter sa croix, un passant, Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus, qui revenait des champs. Et ils amènent Jésus au lieu dit Golgotha, ce qui se traduit : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire). » Mc 15, 21-22
la crucifixion et la mort de Jésus sur la croix
Fruit du mystère : brûler d’amour pour Dieu.
« Lorsqu’ils furent arrivés au lieu dit : Le Crâne (ou Calvaire), là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche. Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » (…) C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ; l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure, car le soleil s’était caché. Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu. Alors, Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Et après avoir dit cela, il expira. » Lc 23, 32-33, 44-46