Pastorale du deuil
Les propositions de la bibliothèque diocésaine
BAUDASSE Philippe, Faire vie du deuil : Des mots pour traverser l'épreuve
BAUDASSE Philippe, Faire vie du deuil : Des mots pour traverser l’épreuve, Paris, Cerf, 2015.
Comment survivre au gouffre de la disparition de l’autre ? Comment se relever de l’arrachement des funérailles ? Comment trouver des raisons d’espérer sous l’engloutissement de la douleur de l’absence ? Et si, au contraire, il s’agissait de trouver dans cette épreuve des points d’appui pour approfondir le sens de l’existence, pour vivre le deuil, pour faire vie du deuil ? C’est à celles et ceux qui ont connu ou connaissent le deuil, croyants convaincus, pratiquants réguliers ou occasionnels, agnostiques en recherche, que s’adresse Philippe Baudassé dans ces pages d’une rare densité. Fraternel et méditatif, son propos est riche de vingt ans d’expérience consacrés à la fréquentation de l’Évangile et à l’accompagnement des familles. Attentif à toutes les formes et phases du deuil, cherchant toujours, pour chaque moment et chaque situation, à offrir des suggestions concrètes, il dénoue les fils de la fidélité comme de la séparation, de la culpabilité comme du pardon, de la prière comme de la pacification. Tout en n’hésitant pas à aborder les pires tragédies : le décès dont on se sent responsable, le suicide que l’on aurait voulu empêcher, la mort d’un enfant qui reste scandaleusement incompréhensible. Un guide pour redécouvrir combien l’amour est plus fort que la mort, et apprendre à conjuguer fidélité au défunt et amour de la vie.
DE CACQUERAY Christian, Vivre en mortel
DE CACQUERAY Christian, Vivre en mortel, Paris, Salvator, 2021.
Avec la pandémie de la covid 19, notre société a fait brusquement l’expérience de la présence quotidienne de la mort, signe de notre humaine fragilité. Elle a aussi éprouvé la nécessité de la ritualisation de l’adieu, et ce d’autant plus que cela ne fut pas toujours possible. Pour Christian de Cacqueray, ce livre est l’occasion de revenir personnellement sur ce que signifie » vivre en mortel « . Il le fait à travers son expérience d’accompagnateur des parcours rituels d’obsèques, mais aussi en relisant les deuils qui ont, comme pour tant d’autres, marqué sa vie.
CLERMONT Marie-Axelle, LE GUERN Clémentine, CANARD Camille, A la vie à l'amour : Vivre après la mort d'un enfant
CLERMONT Marie-Axelle, LE GUERN Clémentine, CANARD Camille, A la vie à l’amour : Vivre après la mort d’un enfant, Paris, Ed. de l’Emmanuel, 2020.
Marie-Axelle, Clémentine et Camille ont chacune perdu un enfant. La vie de Gaspard, Siméon et Auguste a été brisée bien trop tôt, blessant leurs parents à jamais. Leurs mamans évoquent cette blessure du coeur insondable, qui les a conduites par les chemins du deuil. Comment continuer à se lever le matin lorsque la vie ne semble plus avoir de sens ? Malgré la souffrance, ces mamans au destin particulier découvrent que le lien créé avec leur enfant dépasse les frontières de la mort et que la vie et l’amour sont plus forts ! Un cri d’espérance pour toutes les personnes touchées par le deuil infantile.
ROCHETTE DE LEMPDES Isabelle, Tu as changé mon deuil en allégresse !
ROCHETTE DE LEMPDES Isabelle, Tu as changé mon deuil en allégresse !, Paris, P. Téqui, 2013.
« Un tsunami, c’est ainsi que j’ai vécu la mort de mon mari survenue brutalement à la suite d’un AVC. » Profondément meurtrie, luttant contre un fort sentiment d’abandon et de grandes vagues de larmes, cette mère de famille témoigne avec une grande délicatesse du chemin qui s’est alors ouvert à elle : un chemin de guérison, de résurrection, de vie et de confiance. Un témoignage plein d’espérance, véritable soutien pour les personnes éprouvées par le deuil ainsi que pour leur entourage, bien souvent démuni devant cette souffrance.
HOFER Marcel, Explique moi la mort
Explique-moi la mort : Guide pour accompagner l’enfant en famille et en catéchèse, Bruxelles, Lumen Vitae, 2004.
Face à la mort, l’enfant a des questions qui nous interpellent. Comment, dans une perspective chrétienne, y répondre avec des mots simples et explicites ? Cet ouvrage est pour tous les parents, les catéchistes ainsi que pour les équipes funérailles. Très complet, il s’ouvre par un chapitre sur les représentations de la mort chez l’enfant, ses réactions affectives, des pistes pour amorcer un dialogue sur la mort et accompagner l’enfant dans son deuil.
Le Grand livre de la mort à l'usage des vivants
Le Grand livre de la mort à l’usage des vivants (Collectif), Paris, Albin Michel, 2007.
Qu’est-ce que la mort ? Qu’en disent la médecine, les philosophes, les religions ? Faut-il la taire ou en parler aux enfants ? Qu’est-ce que le deuil ? Que faire du corps : dons d’organes, crémation, inhumation ? Des questions traitées une à une dans cet ouvrage par une centaine de spécialistes : médecins, psychanalystes, religieux, philosophes… Un livre très exhaustif sur le sujet. A la page 51, Cécile Séjourné nous propose une réflexion sur « comment parler de la mort à l’enfant ? »
OPPENHEIM Daniel, Dialogues avec les enfants sur la vie et la mort
Dialogues avec les enfants sur la vie et la mort, Paris, Seuil, 2000.
Ce livre a été écrit par un psychiatre et psychanalyste. Daniel Oppenheim travaille depuis plus de vingt ans auprès d’enfants malades du cancer et de leurs parents, à l’Institut de cancérologie Gustave-Roussy, à Villejuif. A travers son expérience et la description de situations concrètes, il souhaite donner des pistes pour aider les adultes à dialoguer avec les enfants sur le sujet de la mort. Aucun sujet n’est écarté : la fin de vie du grand père, l’accident de moto, la mort du cochon d’Inde, le suicide, l’IVG, l’enfant face à sa propre mort…
DE TAISNE Geneviève, Dieu, la vie, l'amour et la mort : comment en parler aux enfants et aux adolescents aujourd'hui ?
Dieu, la vie, l’amour et la mort : comment en parler aux enfants et aux adolescents aujourd’hui ?, Paris, Bayard, 2012.
L’auteur propose dans cet ouvrage une rencontre originale entre psychanalyse et foi chrétienne. Geneviève de Taisne est psychanalyste et vient croiser son regard avec celui de Christopher Asprey, maître de conférences en théologie au Theologicum. Ce livre sous forme de questions réponses donne des clés pour y répondre d’une part pour soi, d’autre part pour l’enfant : Comment parler avec justesse de la vie éternelle ? Que ressent l’adolescent devant la réalité de la mort ? Le deuil est-il le même que chez l’adulte ? A chaque question, le théologien rappelle en discussion l’enseignement de la tradition et de l’Église.
FURLAUD Sophie, Pour te parler de la vie et de la mort, je te dirais
Pour te parler de la vie et de la mort, je te dirais, Paris, Bayard, 2014.
Parler de la mort, c’est parler de la vie. Telle est la conviction de l’auteur, Sophie Furlaud. Un petit livre qui se lit facilement pour évoquer les grands mystères de la foi chrétienne dès 3 ans. Un format pratique et un ouvrage cartonné qui conviendra aux plus-petits.
BECHAUX Benjamain, T'es où papa ?
T’es où papa ?, Paris, Bayard, 2013.
« Vous n’avez pas vu mon papa ? » Cette question revient comme un refrain tout au long du récit. Un petit garçon a perdu son papa et part à sa recherche dans la ville, sous les océans et dans les airs, avec toujours cette même question sur le bout des lèvres : « Où est-il ? ». Un livre plein de poésie tant dans le texte que dans les illustrations.
GOUICHOUX René, Ma Maman Ourse est partie
Ma Maman Ourse est partie, Paris, Flammarion, 2003.
« Maman Ourse est partie… Partie pour toujours. Le coeur vide, Oursonnette a peur et se sent abandonnée. Mais papa ours est là, il veille… » Un très bel album sur le deuil de l’enfant signé René Gouichoux et Olivier Tallec. Avec peu de mots mais des phrases justes et allant à l’essentiel, l’histoire met en évidence tous les sentiments que peut ressentir l’enfant dans la perte d’un être cher : révolte, tristesse, tempête intérieure et extérieure. Un bel outil qui peut servir de point de départ à l’expression d’émotions retenues chez les plus jeunes. On soulignera également les belles illustrations pleines de douceur qui facilitent l’entrée dans l’histoire. Enfin, un album jeunesse qui invite aussi à l’espérance avec cette dernière phrase : « et on a continué le chemin… »
VARLEY Susan, Au revoir Blaireau
Au revoir Blaireau, Paris, Gallimard Jeunesse, 1986.
Au village, tout le monde connait et apprécie Blaireau ! C’est un ami sûr, toujours prêt à rendre service. Mais Blaireau est très vieux et il sait qu’il va bientôt mourir. Un matin, il n’est plus là… L’hiver commence et avec lui, la tristesse de la perte de Blaireau. Petit à petit, le printemps arrive et la vie éclot de nouveau. Chacun se remémore ce que Blaireau lui a appris et laissé en cadeau. La peine et le chagrin laissent alors place à la gratitude…
Cet album est un très beau support pédagogique pour aborder le sujet difficile de la mort avec délicatesse et sérénité. Il est accompagné de très belles illustrations à la plume et à l’encre. Susan Varley nous offre un grand classique pour parler de la mort avec justesse et apaiser les coeurs.
LESOING Bertrand, Dernières nouvelles de l’au-delà
Dernières nouvelles de l’au-delà : adressées à ceux qui ont perdu un être cher, Paris, Cerf, 2019.
Prêtre de la communauté saint Martin et chapelain au sanctuaire Notre-Dame de Montligeon, Bertrand Lesoing nous livre une belle réflexion sur cet au-delà qui bien souvent nous questionne : Où est parti l’être cher ? Qu’y-a-t-il après la mort ? Peut-on prier pour les défunts ? L’auteur nous invite à relire nos questions à la lumière de la Parole de Dieu, à travers neuf méditations du Nouveau Testament. Un ouvrage lumineux qui invite le lecteur à pousser la porte de l’espérance.
AUPETIT Michel, La mort : méditation pour un chemin de vie
La mort : méditation pour un chemin de vie, Paris, Artège-Lethielleux, 2020
Dans cet opuscule, Mgr Aupetit a fait le choix de prendre à bras le corps la question de la mort. Avec réalisme, citant aussi bien les textes du Magistère que ceux de Brassens ou encore d’Aznavour, il affirme que la méditation de la mort est « une façon réaliste de s’emparer de la vie, de sa propre vie et de l’habiter en profondeur. » Car sous sa plume, parler de la mort devient nécessairement une invitation à accepter de recevoir la vie en abondance. Un livre accessible à tous qui trouvera
Anne-Dauphine JULLIAND, Consolation
Consolation, Paris, Editions Les Arènes, 2020.
Voici un récit poignant. Celui d’une mère qui a traversé l’épreuve de la maladie et celle du deuil de ses deux petites filles : Thaïs et Azylis. Dans un récit basé sur son propre vécu, Anne Dauphine Julliand nous emmène sur le chemin de la consolation : tous ces petits riens du quotidien, ces gestes, ces paroles, ces sourires, ces personnes qui peuvent relever et faire avancer. Toujours avec simplicité, pudeur et vérité, elle met des mots sur la souffrance indicible de la perte d’enfants : « J’ai beaucoup souffert et je souffre encore. Mais j’ai appris la consolation. Ce délicat rapport à l’autre : s’approcher, toucher, parler.» Un récit qui met en lumière la capacité de l’homme à consoler et être consolé, nous redisant également avec force la proximité de Dieu dans nos épreuves.
DESCOUVEMONT Pierre, Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau
Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, Paris, Artège, 2021.
« Il y a des épreuves pénibles à vivre, dont on a l’impression de sortir meilleur, plus fort, plus sensible à la misère d’autrui. Mais il y a des épreuves extrêmement lourdes dont rien de bon ne semble sortir : injustice et révolte sont les seuls mots qui peuvent exprimer l’insoutenable pour les personnes touchées. C’est à ces personnes que je destine ce livre. » Le Père Descouvemont, prêtre du diocèse de Cambrai, s’adresse ici à tous ceux dont la croix est insoutenable, qui traversent la disparition d’un être cher, la maladie ou qui ne trouvent plus de sens à l’existence. Il les invite à écouter Jésus leur murmurer au fond du coeur : « Ton fardeau, nous le porterons ensemble et ton sourire baigné de larmes, je l’offre avec le mien au Père, pour le salut du monde ! »